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Végétarisme = véganisme

Au terme d’une tentative de conciliation impossible avec la Vegetarian Society, Donald Watson a inventé le terme vegan pour identifier clairement son comportement de consommation par opposition aux pratiques végétariennes, plus fluctuantes. Comme le fait justement remarquer Tristan Grellet [1], la terminologie du végétarisme comporte plusieurs variantes depuis les premiers usages anglais jusqu’aux adaptations françaises. On ne parle plus de comportement pythagoricien ni de légumiste, mais de végétarien ou d’ovo-lacto-végétarien, de végétalien en lieu et place du végétarisme dit strict ou pur, voire de végétalisme, et maintenant de véganisme. Rares sont les Français qui connaissent l’existence de ces concepts, plus rares encore ceux qui savent les définir correctement.

La culture gastronomique la plus répandue, malgré son indéniable mise en avant des produits d’origine animale, n’est pas la seule responsable de l’incertitude des Français quant à la définition du végétarisme. Se disent végétariennes des personnes qui consomment du poisson, des crevettes et des crustacés (lesdits « fruits de mer »), voire du poulet ou du veau. La plupart de ces animaux ont le malheur d’avoir une chair de couleur claire, faisant une exception à la règle du dégoût pour le sang qu’éprouvent peut-être ces « nouveaux végétariens ». À l’instar de l’ovo-lacto-végétarisme, l’expression pesco-pollo-végétarisme est allégée par l’usage du seul mot végétarien, dont on peut dire que le sens va à vau-l’eau. Tous ces glissements sémantiques contribuent à l’incompréhension généralisée que chacun peut constater, certes, mais ils n’en sont peut-être pas la cause, car, très tôt, la signification même du végétarisme semble avoir subi des transformations propres à en entretenir d’autres au fil du temps.

Le site Internet de l’Union végétarienne internationale [2] propose de très nombreux articles sur l’histoire du végétarisme. Bien que le terme vegetarian date de l’Angleterre de la première moitié du XIXe siècle, les internautes peuvent consulter une base de données organisée selon une chronologie beaucoup plus étendue :
— le monde ancien (ivu.org/history/  timeline/ancient.html)
— de 1400 à 1800  (ivu.org/ history/timeline/pre-1800.html)
— de 1800 à 1888 (ivu.org/ history/timeline/19a.html)
— de 1889 à 1907 (ivu.org/ history/timeline/1900.html).

La plupart des sources qui retracent l’histoire du mot vegetarian mentionnent The Oxford English Dictionary, qui attribue l’attestation de son premier usage en 1839 à une comédienne nommée Frances Anne Kemble, dite Fanny Kemble (ivu.org/history/kemble.html). Cette référence [3] devrait au moins être considérée comme potentiellement contestable. Il s’agit plus précisément d’un récit autobiographique qui porte sur un séjour passé dans une plantation entre 1838 et 1839, mais qui n’a été publié pour la première fois qu’en 1863. Or, à l’heure actuelle, on cherche encore le manuscrit original de Fanny Kemble pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’une insertion postérieure à 1839, d’un ajout ou d’une correction à l’intention de la publication de 1863. Par ailleurs, à la p. 49, l’autrice s’est servie de l’expression régime farinacé dans un sens très curieux, suggérant l’addition de viande de porc et de bacon (sic) comme amélioration notable… En l’absence de sources vérifiables, il semble prudent d’indiquer que cette occurrence du mot végétarien n’est probablement pas imputable à une végétarienne et que sa date n’est pas certaine. Même si Fanny Kemble devait effectivement être créditée de la première attestation terminologique du mot vegetarian, Cette occurrence sous la plume de l’écrivaine peut être expliquée de deux façons [4], qui ramènent inévitablement à l’origine anglaise de l’invention du mot, la seule qui soit crédible. Au-delà de la cohérence de propos, si l’on considère que la fiabilité d’une source dépend étroitement de sa date de publication, 1863 est une attestation beaucoup trop tardive.

Une compilation des toutes premières occurrences publiées du mot vegetarian (entre 1842 et 1846) a été mise en ligne [5]. Je conseille vivement la lecture de cette étude qui rassemble un faisceau de preuves concordantes qui se rejoignent en un lieu : Alcott House. James Pierrepont Greaves (1777-1842) a ouvert cette école en 1838 à 16 km au sud-ouest de Londres [6]. Il avait été si profondément marqué par une relation épistolaire avec Bronson Alcott qu’il a choisi de nommer son école d’après cet Américain. Bronson Alcott [7] (1798-1888) était végétarien (ivu.org/history/usa19/bronson-alcott.html) car il pensait que les animaux ne devaient pas être soumis à l’oppression, ni être tués sous aucun prétexte parce qu’il s’agissait d’un acte de violence. Lui-même avait été influencé par les informations relatives à la vie de Pythagore qu’il avait étudiées…

L’école de Pierrepont Greaves fut renommée A Concordium, or Industry Harmony College en 1841, même si les bâtiments continuèrent de porter le nom d’Alcott House. À cette époque, le Concordium commença à publier des pamphlets qui semblent aujourd’hui perdus, mais dont on peut recouper le propos et le contenu par le biais d’extraits des journaux édités par Alcott House et autres imprimés [8]. La première publication du mot vegetarian (ivu.org/history/england19a/ healthian.pdf) qui nous soit parvenue daterait donc de 1842. L’alimentation servie dans cette école est intégralement végétale, et le Concordium s’oppose à « l’élevage de races d’animaux pour se divertir ou pour s’en servir » ! De nombreux documents semblent attester qu’il s’agissait du véganisme tel que nous le connaissons aujourd’hui. Certains témoignages de participants font état du refus de tous les produits d’origine animale, dont les œufs, les produits laitiers, les poissons et la viande, et de la recherche de substituts, en cuisine et plus précisément pour la pâtisserie. Les véganes actuels se reconnaîtront volontiers dans ces témoignages émouvants.

Le terme employé dans l’ensemble de ces publications pour décrire la seule alimentation se réfère aux légumes (vegetable diet). Le végétarien originel va plus loin : il essaye de vivre sans exploiter les animaux, pour les animaux, la santé des humains et la pollution des sols (Bronson Alcott par exemple : ivu.org/history/usa19/bronson-alcott.html). On n’a pas relevé de source publiée en dehors de Londres qui ait utilisé le mot vegetarian avant 1847. Mais que s’est-il donc passé ?

Vers 1841, Alcott House abritait le premier centre d’hydrothérapie d’Angleterre, installé par C. von Shlemmer (Allemand). Un nouvel établissement fut ouvert vers 1846-1847 à Ramsgate (Kent), dirigé par William Horsell, qui était devenu l’éditeur du journal d’Alcott House. Ce dernier aurait entretenu des liens avec Joseph Brotherton (membre du Parlement) et James Simpson (riche industriel), qui appartenaient tous deux à une branche du christianisme appelée Bible Christians [9]. Cette congrégation méthodiste recommandait à ses adeptes de s’abstenir de consommer de la chair animale, mais pas des œufs ni des produits laitiers par exemple, parce qu’elle n’avait probablement pas été conçue autour de la notion de Justice qui préside au refus de l’exploitation animale.

Au début de l’année 1847, Horsell aurait reçu une lettre d’un lecteur proposant la création d’une Vegetarian Society. La première réunion pour la création d’une Vegetarian Society avait été initialement fixée au 8 juillet 1848 à Alcott House, mais elle fut reportée au 30 septembre à Ramsgate. Quoi qu’il en soit, la Vegetarian Society fut fondée sous la présidence de séance de Joseph Brotherton. James Simpson devint le tout premier président et William Horsell le premier secrétaire. Alcott House était probablement trop en difficulté à cette époque pour consacrer quelque énergie que ce soit à faire entendre le sens du mot vegetarian, et n’aurait de toute façon pas fait le poids devant la puissance du réseau religieux, politique et financier Brotherton-Simpson. La Vegetarian Society a popularisé un terme dont elle ne possédait pas la priorité d’invention, ni peut-être même la compréhension du sens…

La signification du terme vegetarian a donc été réduite à la seule « abstinence de la chair des animaux comme nourriture ». Par un concours de circonstances historiques, ceux qui ont diffusé l’invention du concept l’ont aussi dépouillé du refus d’exploiter les animaux. Cela explique également la façon dont se sont greffés les préfixes ovo et lacto au végétarisme, qui doit maintenant être qualifié de pur ou de strict dans le cas contraire. Cette complication est allée jusqu’à faire qualifier les végétariens stricts de non-lacto, comme l’explique si bien Donald Watson (cf. The Vegan, n° 1, 1944). L’invention française du terme végétalien n’est pas plus représentative du sens originel de vegetarian. Il n’est pas surprenant que l’ensemble de ces pis-aller aient conduit à tant de confusions, ni que d’autres préfixes tels que pesco, pollo et pourquoi pas tartaro se soient vu proposer du moment que les frites et la salade représentent la majorité du bol alimentaire. Comment connaître ce qui porte un nom devenu imprécis ?

Donald Watson n’a pas inventé le végétarisme, mais il lui a donné la possibilité d’exister à nouveau dans sa forme originelle. Le processus de remploi et de simplification du mot vegetarian ressemble trop au besoin d’être juste pour que la démarche de Donald Watson n’ait été que le fruit d’une maturation sociétale, ou la manifestation inconsciente d’une revendication identitaire. Bien souvent, le véganisme consiste à appliquer ce même processus d’ajustement, mais à d’autres fins que le seul vocabulaire. Il s’agit d’essayer de vivre en accord avec sa conscience parmi une humanité qui n’a pas encore eu la possibilité de comprendre que cette cause pouvait la grandir.

L’étude terminologique rapportée semble précise et bien référencée. Il ne s’agit donc pas de faire débat, mais de rendre compte de l’origine des mots qui désignent nos comportements de consommation. Cela nous permet entre autres de mieux comprendre la façon dont nous les utilisons aujourd’hui, car nombre de ces informations sont publiées en anglais. Une série de conférences sur la façon dont les véganes ont inventé le végétarisme au XIXe siècle a débuté à travers le monde…

Constantin Imbs

Notes :
1. Tristan Grellet, correcteur (Dictionnaires Le Robert, Larousse, Bibliothèque de la Pléiade), est l’auteur de l’excellent site Internet lesmotsduvegetarisme.fr, dont je recommande l’agréable lecture et la bibliographie sur le sujet. Je le remercie chaleureusement d’avoir relu cet article.
2. L’Union végétarienne internationale est un organisme qui fédère les associations végétariennes du monde entier depuis 1908. Son site Internet propose plusieurs milliers de recettes véganes soit dit en passant : ivu.org.
3. Kemble (F. A.), Journal of a Residence on a Georgian Plantation 1838-1839, Harper & Brothers Publishers, 1863. Disponible ici : books.google.fr/books?id=K3ZCAAAAcAAJ&pg=PA339&dq=frances+anne+kemble&hl=fr&ei=4KvlTPyDMtGU4ga_5MzwDg&sa=X&oi=book_   result&ct=result&resnum=7&ved=0CEQQ6AEwBjgK#v=onepage&q=frances%20anne%20kemble&f=false.
4. La première hypothèse concerne Harriet Martineau (fr.wikipedia.org/wiki/Harriet_Martineau), qui, lors de son propre séjour en Amérique (1834-1836), explique dans un récit autobiographique avoir fréquenté Fanny Kemble. Or Harriet connaissait l’un des Alcott pour avoir fréquenté les transcendantalistes de Boston, puis à son retour en Angleterre elle rencontra le fondateur d’Alcott House (James Pierrepont Greaves). Harriet Martineau est connue pour avoir entretenu des relations épistolaires. Il est tout à fait possible qu’elle ait fait connaître le mot vegetarian par ce biais à Fanny Kemble, avec qui elle s’était liée (elle aurait d’ailleurs fortement influencé Fanny Kemble en lui faisant supprimer 30 pages d’un journal différent de celui qui nous occupe ici).
La seconde hypothèse repose sur la plus longue relation épistolaire que Fanny Kemble a entretenue, avec Harriet St Leger, décrite comme une excentrique de la petite aristocratie de Londres et Dublin, c’est-à-dire le genre de personne susceptible d’avoir mentionné le mot vegetarian à son amie parce qu’il s’agissait d’une nouveauté.
De nombreux autres chaînons possibles sont proposés ; pour les consulter, lire l’article sur Fanny Kemble : ivu.org/history/kemble.html.
5. Davis (J.), Extracts from some journals 1842-1848 – the earliest known uses of the word “vegetarian”, site Internet de l’IVU. Disponible ici : ivu.org/history/ vegetarian.html.
6. Latham (J. E. M.), Search for a New Eden: James Pierrepont Greaves (1777-1842): The Sacred Socialist and His Followers, Fairleigh Dickinson University Press, 1999. Ce livre est la référence actuelle en ce qui concerne Alcott House. Vous pouvez en consulter un aperçu ici (de quelques pages) :  books.google.com/books?id=i6BzfM3zRSMC&dq=Search+for+a+New+Eden&source=gbs_navlink_s.
7. Bibliographie proposée dans l’article de Karen Iacobbo parue sur le site de l’Union végétarienne internationale sur Bronson Alcott (disponible sur ivu.org/history/usa19/bronson-alcott.html) :
— Peabody (E.), Record of a School, Applewood Books, 2006.
— Alcott (A. B.), Conversations with Children on the Gospels, J. Munroe and Company, 1836. Disponible ici : books.google.com/books?id=_0tqHV FivqoC&dq=Conversations+with+Children+on+the+Gospels&source=gbs_navlinks_s.
— Sanborn (F. B.), Bronson Alcott at Alcott House, England, and Fruitlands, New England (1842-1844), The Torch Press, 1908. Très intéressant. Disponible ici : archive.org/stream/bronsonalcottat01sanbgoog#page/n10/mode/1up.
— Alcott (L. M.), Bronson Alcott’s Fruitlands, Boston and New York Houghton Mifflin Company, 1915. Disponible ici : ivu.org/history/ usa19/bronson_alcotts_fruitlands.pdf.
— Shepard (O.), « The Life of Bronson Alcott », dans Pedlar’s Progress, Little, Brown and Company, 1937. Disponible ici : archive.org/stream/pedlars progresst027780mbp#page/n9/mode/2up.
8. La compilation du groupe des historiens de l’Union végétarienne internationale publie les extraits pertinents des références utilisées pour l’étude. La liste ci-dessous ne vise qu’à présenter une idée de la nature des sources :
— The Healthian. A Journal of Human Physiology, Diet, and Regimen, W. Strange, édition compilée. Plus particulièrement le vol. I, no 5, avril 1842. La parution du mois d’avril 1842 est disponible ici : ivu.org/history/england19a/healthian.pdf.
— « The Life of Bronson Alcott » (cf. note no 8).
— The Truth-Tester, Temperance Advocate, and Healthian Journal. A Periodical Devoted to Free Discussion on Anatomy, Physiology, Dietetics, Temperance, Hydropathy and Other Questions Affecting the Social, Physical, Intellectual, and Moral Health of Man, vol. I, 1846-1847. Extraits pertinents consultables ici : ivu.org/history/The%20Truth%20Tester%201846.doc.
— A Brief Account of the First Concordium, or Harmonious Industrial College, University of London, 1903. Réédition consultable ici : ivu.org/history/england 19a/A_Brief_Account_of_the_First_Concordium_or_Harmonious_Industrial_College.pdf.
— Lambe (W.), Water and Vegetable Diet, Fowlers and Wells, 1850 (réimpression). Disponible ici : books.google.com/books?id=tJ-4OLSR09gC&printsec=front cover&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false.
— The New Age, Concordium Gazette and Temperance Advocate, publié de mai 1843 à décembre 1844 par le Concordium. Tout est disponible ici (compilation réimprimée) : books.google.com/books?id=XjIAAAAAYAAJ&dq=The+New+Age+-+Concordium+Gazette&source=gbs_navlinks_s.
— McCabe (J.), Life and Letters of George Jacob Holyoake, Watt & Co., 1908.
— The Mirror of Literature, Amusement, and Instruction. Pour ce qui nous intéresse : vol. II, n o 21, 18 novembre 1843. Disponible ici : books.google.com/books?id=b0YFAAAAQAAJ&pg=PA337&dq=vegetarian&hl=en&ei=V7sgTIzwNZL7_AbBy5Qn&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=7&ved=0CEoQ6AEwBjge#v=onepage&q=vegetarian&f=false.
— Horsell (W.), The Board of Health & Longevity, or Hydropathy for the People, 1845. Disponible ici : books.google.com/ books?id=WPgDAAAAQAAJ&dq=vegetarian&source=gbs_navlinks_s.
— Pitman (I.), The Reporter; or, Phonography Adapted to Verbatim Reporting, 1846. Disponible ici : books.google.com/books?id=sjEEAAAAQAAJ& dq=vegetarian&source=gbs_navlinks_s.
— The Truth Seeker in Literature, Philosophy, and Religion. Les informations utilisées pour la recherche de John Davis sont plus précisément relatives au volume II, 1846.
— The Reasoner: and “Herald of Progress”, G. J. Holyoake. La partie qui est citée relève du volume I, juin 1846. Disponible ici : books.google.com/ books?id=L18TAAAAQAAJ&pg=PA23&dq=vegetarian&hl=en&ei=TsMgTLC9LNGJ_Aaz6t3_Dw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CDQQ6AEwAjg8#v=onepage&q=vegetarian&f=false.
— The Metropolitan Magazine, Saunders & Otley. L’article cité se trouve dans le volume XLVIII, janvier à avril 1847, p. 403-412. Disponible ici : books.google.com/books?id=XLYRAAAAYAAJ&pg=PA403&dq=vegetarian&hl=en&ei=L7MgTKjABY3__Ab6_5Qs&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10&ved=0CFoQ6AEwCTgK#v=onepage&q=vegetarian&f=false.
— Howitt (W.), Howitt (M.), Howitt’s Journal of Literature and Popular Progress. L’article qui est cité dans l’étude provient du volume I, 12 juin 1847. Disponible ici : books.google.com/books?id=drUCAAAAIAAJ&dq=vegetarian&source=gbs_navlinks_s.
— Punch. L’article cité dans l’étude provient du volume XIV, 1848, p. 182. Disponible ici : books.google.com/ books?id=FUc_AAAAYAAJ&source=gbs_navlinks_s.
— Holden’s Dollar Magazine. L’article cité provient du volume II, no 1, juillet 1848. Disponible ici : books.google.com/ books?id=0oRHAAAAYAAJ&dq=vegetarian&source=gbs_navlinks_s.
— The British and Foreign Medico-Chirurgical Review or Quarterly Journal of Practical Medicine and Surgery. La longue citation provient de l’article publié dans le volume VI, octobre 1850 (mais date de la parution de juillet). Disponible ici : books.google.com/books?id=MkIjAAAAcAAJ&printsec=front cover&vq=vegetarianism&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q=vegetarianism&f=false.
9. Cette branche protestante se serait fondue dans des mouvements plus développés depuis 1907.