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Santé

Conformément à ses statuts, la Société végane aide à protéger la santé des populations qui font le choix d’une alimentation végétale. Le Programme national nutrition santé (PNNS) ne dispense pas encore les conseils nécessaires. L’association entreprend des démarches auprès des institutions françaises depuis 2011 afin d’aider les citoyens et les professionnels de santé à disposer du matériel adéquat.

S’il est une rubrique que les véganes doivent consulter, c’est celle sur la vitamine B12. La maîtrise des bactéries qui la fabriquent nous permet d’accéder à ce nutriment essentiel pour notre organisme, sans contrevenir à notre liberté de conscience. La communauté scientifique végane est unanime : les véganes doivent se supplémenter en vitamine B12. N’écoutez pas les charlatans.

L’association propose des compléments adéquats dans sa boutique à prix réduit pour améliorer l’accès à la vitamine B12. Les véganes qui éprouveraient des difficultés financières peuvent s’adresser à l’association, qui leur distribuera de la vitamine B12 gratuitement et discrètement pour les aider à protéger leur santé et celle de leurs enfants. Pour ce faire, formulez une demande sur la boutique de l’association.

L’association a contacté l’Ordre des médecins pour lui faire connaître la désapprobation médicale dont les populations végane et végétarienne nous témoignent régulièrement. Selon l’Ordre des médecins, les professionnels de santé sont liés par le Code de déontologie médicale :

« Le médecin doit écouter, examiner, conseiller ou soigner avec la même  conscience toutes les personnes quels que soient leur origine, leurs mœurs et leur situation de famille, leur appartenance ou leur non-appartenance à une ethnie, une nation ou une religion déterminée, leur handicap ou leur état de santé, leur réputation ou les sentiments qu’il peut éprouver à leur égard. » (article R4127-7)

La Société végane travaille afin d’aider les scientifiques à prendre connaissance des bonnes pratiques qui ont été adoptées dans les pays ou ces alimentations sont les plus développées tels que le Royaume-Uni, les États-Unis, la Suède, etc. Leurs recommandations nationales ont été traduites en plusieurs langues et mises à disposition. La Société végane remercie l’Agence nationale pour l’alimentation, le travail et l’environnement française (ANSES) d’avoir écouté son message de protection responsable avec bienveillance et d’avoir enfin commencé à protéger les populations concernées :

« L’Agence rappelle, par ailleurs, l’importance de l’équilibre de l’alimentation maternelle au cours de la période de grossesse et d’allaitement. En effet d’éventuels déficits d’apport en vitamines et minéraux se répercutent sur le nourrisson. Certains modes d’alimentation pouvant conduire à des déficits doivent faire l’objet de précautions ou d’un suivi spécifique. Une attention toute particulière doit être accordée aux femmes ayant une alimentation de type végétalien ou végane (ne consommant aucun produit d’origine animale) qui doivent recevoir une complémentation en vitamine B12 pendant la période de la grossesse et de l’allaitement. » (Communiqué de presse ANSES du 27 février 2013)

Par ailleurs, la Société végane organise des conférences gratuites destinées aux professionnels de santé. Les informations nécessaires au suivi des véganes sont principalement compilées à partir des travaux des autorités nationales étrangères les plus avancées, ainsi que ceux du comité scientifique de l’Union végétarienne internationale, dont nous remercions particulièrement le coordinateur Stephen Walsh.

La brochure sur la nutrition végétale de l’association constitue un matériel de bonne qualité. Ainsi, les véganes peuvent prétendre à la même espérance de vie que celle des consommateurs conventionnels qui font attention à leur santé [1]. L’association aide donc les populations qui essayent de vivre sans exploiter les animaux à prendre connaissance des inconvénients connus des alimentations végétales en France, afin qu’elles puissent pleinement bénéficier de leurs avantages éthiques. D’autres travaux ont été entrepris afin de participer à l’amélioration de la protection de la santé sur des territoires étrangers.

Note :

Key (T. J.), Fraser (G. E.), Thorogood (M.), Appleby (P. N.), Beral (V.), Reeves (G.), Burr (M. L.), Chang-Claude (J.), Frentzel-Beyme (R.), Kuzma (J. W.), Mann (J.), McPherson (K.), « Mortality in Vegetarians and Nonvegetarians: Detailed Findings from a Collaborative Analysis of 5 Prospective Studies », dans The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 70, n° 3, septembre 1999, p. 516S-524S. Voir le tableau comparatif n° 7. Article (en anglais) téléchargeable gratuitement à partir du site suivant : http://ajcn.nutrition.org/.