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Un PNNS pour les véganes français

Mar 3, 2014   //   by constantin   //   News  //  No Comments

Une cinquantaine d’entreprises véganes, d’associations et de groupes soutiennent la demande collective de PNNS pour les véganes français. Merci à tous.

La meilleure façon d’agir à titre individuel, c’est de participer à l’étude Nutrinet-santé.

Plus l’échantillon sera grand, meilleures seront les versions successives du Programme national nutrition santé. Nos demandes répétées puis un imprévu administratif institutionnel nous ont donné une belle rallonge avant la première extraction des données. Les extractions suivantes vont désormais s’étaler sur plusieurs années.

Merci à Lili d’avoir partagé son expérience de la visite clinique Nutrinet :

« Bonjour,

J’ai reçu mes résultats de la consultation clinique Nutrinet :

  • Tension : RAS ;
  • Force dans les mains : RAS ;
  • Sang et urine (glycémie, cholestérol, triglycérides) : RAS ;
  • Impédancemétrie (mesures physiques) : RAS.

Le docteur m’a dit que tout était normal. Comme quoi, il n’y avait pas grand-chose à craindre et ça pourrait peut-être donner envie à d’autres !

Cordialement,

Lili (28 ans, Touraine) » (22/02/2014, Un PNNS pour les véganes)

NUTRINET : DERNIÈRE CHANCE POUR CHANGER LE PNNS 2015

Déc 10, 2013   //   by constantin   //   News  //  No Comments

« Appel d’une végane mineure (8 décembre 2013)

J’ai 16 ans et je vis en Auvergne, où les traditions culinaires sont bien présentes.

Earthlings a changé ma vie. Je suis végane depuis un an, et j’aimerais qu’on laisse les animaux vivre en paix !

Je ne me suis jamais sentie aussi bien qu’aujourd’hui. Le seul problème, c’est que personne ne me comprend au collège. Les a priori des adultes sont bien pires que ceux de mes camarades. Mon alimentation est considérée comme une lubie : on me reproche de ne pas manger de produits laitiers par exemple. C’est vraiment absurde ! Parfois, je ne trouve rien à manger à la cantine. C’est à cause du PNNS.

Les mineurs ne peuvent pas participer à Nutrinet, ce qui est vraiment injuste ! Je demande à tous les végétaliens et véganes majeurs de se battre pour les générations futures en participant à l’étude Nutrinet. Merci de reconnaître les MINEURS et de défendre nos intérêts !

© L’Cya

Toute reproduction de cette œuvre est autorisée à condition de respecter le copyright de l’autrice ainsi que le cadre strictement non lucratif de l’utilisation prévue, c’est-à-dire la sensibilisation des populations concernées à la participation à l’étude Nutrinet. »

 

Je suis végane ou végétalien. Comment puis-je faire progresser la France ?

1. Inscrivez-vous immédiatement sur le site www.etude-nutrinet-sante.fr.

2. Assurez-vous de cocher la case « car je suis végétalien » dans le questionnaire anthropométrique (section « Régime », après avoir coché « Oui » à « Actuellement, suivez-vous un régime alimentaire particulier ? »).

3. Remplissez trois questionnaires alimentaires avant la fin décembre 2013.

4. Répondez au sondage de la Société végane : https://docs.google.com/forms/d/1DCYqXGkDToEygq7hG9PRfmnCZf5J0xGr0Th66UR2pKo/viewform

Les mineurs ne peuvent pas s’inscrire, mais ils peuvent motiver les véganes et les végétaliens majeurs.

Je n’avais pas vu la case « car je suis végétalien ».

Selon nos informations, il semble que nombre de véganes et de végétaliens n’ont pas coché la case « car je suis végétalien » dans le questionnaire anthropométrique. Ces participations ne sont pas comptabilisées comme véganes. Voici donc la méthode pour effectuer une petite vérification et, le cas échéant, faire rectifier cette erreur par les équipes Nutrinet :

1. Accédez à votre espace membre (connectez-vous avec votre identifiant et votre mot de passe). Cliquez ensuite dans le menu de gauche sur « Mes questionnaires ». Tout en bas, vous trouverez un lien qui s’intitule « Consulter mes questionnaires archivés ». Cliquez dessus pour accéder à votre « Questionnaire anthropométrique ». La section « Régime » doit publier ceci :

• « Actuellement, suivez-vous un régime alimentaire particulier ? » à « Oui ».

• « Si oui, précisez ? » à « car je suis végétalien ».

2. Si tout va bien, merci de nous le confirmer par e-mail (nutrinet@societevegane.fr). Si ces options n’apparaissent pas, merci de les faire rectifier en utilisant le formulaire de contact Nutrinet. Pour y accéder, commencez par cliquer sur « Retour à la liste » (en haut du questionnaire), puis cliquez sur « Nous contacter » dans le menu de gauche. Dans la liste déroulante du formulaire de contact, sélectionnez le « Questionnaire anthropométrique », puis indiquez l’objet suivant :

« Demande de rectification des données personnelles portant sur mon questionnaire anthropométrique (loi informatique et libertés) »

Voici un modèle de message à copier-coller :

« Chère équipe Nutrinet,

Mon questionnaire anthropométrique est inexact. C’est pourquoi, conformément à la loi informatique et libertés de 1978, je demande à exercer mon droit de rectification des données personnelles.

Par conviction éthique (pour les animaux), mon alimentation est végane, soit strictement végétalienne. Je ne consomme aucun produit d’origine animale. Je souhaite que la case « car je suis végétalien » soit cochée afin de permettre à ma participation d’être comptabilisée comme telle. Je souhaite également pouvoir vérifier le changement en ligne dans mon questionnaire archivé.

Je vous remercie par avance de m’indiquer la procédure à suivre pour que mon droit à la rectification des données personnelles soit respecté. Si vous ne savez pas comment faire, merci de m’indiquer un contact qui sera plus à même de me renseigner.

Cette demande a toutes les chances d’être récurrente, car la case à cocher est très difficile à trouver. L’étude Nutrinet doit déjà représenter énormément de travail. Permettez-moi donc de vous suggérer de mettre cette case en évidence. Merci de votre bienveillance.

Bien respectueusement.

Prénom NOM »

Merci d’informer la Société végane de l’évolution de votre dossier en écrivant à l’adresse dédiée nutrinet@societevegane.fr. Cela permettra de sécuriser vos efforts. Merci pour le PNNS 2015.

Pourquoi est-il tellement important de participer à Nutrinet ?

Pour changer le Programme national nutrition santé.

Qu’est-ce que le Programme national nutrition santé (PNNS) ?

Il s’agit des recommandations nutritionnelles officielles pour la France. Elles sont publiées pour préserver la santé des Français. Ces recommandations servent aux professionnels de la santé (médecins nutritionnistes, diététiciens, etc.). Elles sont également utilisées pour formuler l’équilibre des repas dans la restauration collective : hôpitaux, établissements scolaires, maisons de retraite, établissements de privation de liberté, etc.

Parce qu’elles sont décrites comme nocives par le Programme national nutrition santé, les alimentations végétales ne peuvent pas faire l’objet de menus équilibrés dans la restauration collective.

Faute de recommandations appropriées, les populations concernées par l’alimentation végétale ne sont pas protégées équitablement, contrairement à celles du Royaume-Uni, des États-Unis, de la Suède, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de Hong Kong, de Singapour, du Canada, etc.

Il faut changer le PNNS pour l’accès à l’alimentation, pour la protection de la santé et pour réduire les incivilités commises à l’égard des populations concernées.

Pourquoi le PNNS n’est-il pas formulé pour les véganes et les végétaliens ?

Le PNNS n’a pas été formulé pour les populations véganes ou végétaliennes parce que les comités scientifiques institutionnels ne disposaient pas d’études sérieuses sur l’alimentation de ces populations en France. Les données françaises disponibles comptaient dix véganes ou végétaliens dont quatre suivaient la doctrine macrobiotique. Leurs apports nutritionnels ont été considérés, à juste titre, comme très insuffisants sur de nombreux points. Pour ne rien arranger, le faible nombre de participants n’a pas démontré qu’il existait une population nationale suffisamment développée pour justifier des recommandations spécifiques.

Pourquoi ne pas avoir utilisé les données étrangères ?

Les institutions étrangères les plus avancées disposent de plusieurs sources de données sur leurs populations véganes (qui participent aux études). Mais les produits disponibles en France peuvent avoir des qualités nutritionnelles très différentes, ne serait-ce qu’en raison de la différence des ressources agricoles d’un pays à un autre, des lois concernant l’enrichissement des produits de base, etc. Les différences culturelles et environnementales ont aussi des impacts potentiellement significatifs. Les alimentations des populations françaises ne correspondent pas forcément à celles que les études étrangères ont observées.

Les études étrangères sont pertinentes sur des points très spécifiques, mais, faute d’études françaises, les institutions ne peuvent pas justifier la nécessité de recommandations adéquates ni les formuler correctement. Une étude française permettra néanmoins aux pays étrangers d’avancer un peu.

Les véganes et les végétaliens sont-ils responsables du mauvais PNNS ?

Faute d’avoir participé aux études françaises sur la nutrition, les véganes et les végétaliens portent probablement une part de responsabilité dans la situation actuelle. Les associations françaises ne peuvent pas faire valoir les intérêts de populations qui n’existent pas au sens scientifique du terme.

Le PNNS actuel a probablement aggravé le mécanisme de marginalisation en déclarant que le végétalisme était un régime nocif. Nombre de véganes et de végétaliens ont naturellement rejeté la société qui a rejeté leur alimentation. L’amalgame est d’autant plus fort que les alimentations végétales sont majoritairement motivées par une conviction profonde, d’ordre éthique.

Afin d’obtenir un meilleur PNNS, les véganes et les végétaliens doivent reprendre le destin du véganisme et du végétalisme français en main. Notre participation à l’étude Nutrinet permettra de prouver notre existence, au sens scientifique du terme. Chaque végétalien et chaque végane qui participe à Nutrinet apporte sa contribution au prochain PNNS.

Quel est le rapport entre l’étude Nutrinet et le PNNS ?

Pour faire simple, l’étude Nutrinet vend des données à l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), qui s’en sert pour formuler un avis scientifique indépendant. L’avis scientifique est alors repris et vulgarisé par la cellule de publication du PNNS.

Y a-t-il des conflits d’intérêts ?

Toutes les institutions des pays les plus avancés en matière de nutrition végétale disposent de consultations publiques au cours desquelles la société civile peut exprimer son avis. Les institutions françaises ne sont pas très différentes.

La Société végane a observé que des procédures déontologiques avaient été mises en place à l’ANSES afin de lutter contre les conflits d’intérêts d’ordre économique ou politique, etc. Parce que rien n’est jamais parfait en matière d’objectivité, la société civile dispose de plusieurs moyens qui l’autorisent à faire valoir l’intérêt général. C’est la démarche que la Société végane entreprend progressivement. Les véganes et les végétaliens prennent leur destin en main.

Avez-vous des garanties ?

Suite à la première audition de la Société végane, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a écouté nos attentes de recommandations destinées aux populations véganes en lieu et place de l’alerte négative lancée à la population française tout entière :

« […] Le comité d’experts spécialisé « Nutrition humaine » a été interrogé en séance de l’opportunité et des modalités d’une évaluation des risques liés aux régimes végétarien et végétalien et des recommandations à adresser aux populations qui en font le choix. Le comité considère que cette évaluation doit être envisagée conjointement à l’établissement de recommandations à adresser à différents groupes de population » (courrier du 10 octobre 2011).

La Société végane a rassemblé les associations françaises du secteur et les a représentées lorsqu’elles étaient absentes. Elle a également organisé le déplacement d’une expertise végane internationale. Aussi s’est-elle assurée d’avoir transmis les travaux scientifiques les plus pertinents en matière de nutrition végétale. Enfin, un travail international a été conduit en construisant une collection de recommandations officielles étrangères (www.dietethics.eu). Le comité « Nutrition humaine » de l’ANSES a donc pris connaissance du travail de ses collègues étrangers. Cette collection a déjà permis à la Société végane de participer à plusieurs consultations publiques à l’étranger.

La Vegan Society britannique s’apprête à souffler ses 70 bougies. Aujourd’hui, les recommandations nutritionnelles de leur service national de la Santé sont les meilleures d’Europe. Nous espérons permettre à la France de rattraper son retard. Plus les véganes et les végétaliens français participeront aux études, plus rapide seront nos progrès.

Qui finance Nutrinet ?

Le financement de l’étude « est assuré par le Ministère de la Santé, l’INPES, l’InVS, l’Université Paris13, l’INSERM, l’INRA, le Cnam et la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM) » (FAQ Nutrinet-Santé).

Qui coordonne l’étude Nutrinet-Santé ?

« L’étude NutriNet-Santé est coordonnée par : l’Unité de Recherche en Épidémiologie Nutritionnelle (UREN) (U 557 Inserm/ U 1125 Inra / CNAM /Université Paris 13) UFR SMBH – Université Paris 13 » (FAQ Nutrinet-Santé).

Combien de véganes participent à Nutrinet ?

Fin novembre, l’étude Nutrinet a dépassé les 250 000 participants. 289 participants s’étaient alors déclarés végétaliens ou véganes, mais, après recoupement des questionnaires alimentaires, seuls 94 d’entre eux ne consommaient réellement aucun produit d’origine animale. 75 % des nutrinautes véganes ou végétaliens sont des femmes. Ces données nous ont été transmises par l’ANSES pour que nous puissions faire le point et relancer la campagne de sensibilisation.

L’appel de la Société végane a été repris par de nombreuses associations. Une initiative indépendante tente de rassembler les soutiens des associations du secteur pour agir rapidement (nutrinet-vege.fr). Des groupes Facebook se sont constitués et des bénévoles militants relayent sans relâche. Merci à tous.

La Société végane a également lancé un sondage pour valider ou contester les données Nutrinet. Lundi 9 décembre, 151 personnes qui disent avoir une alimentation strictement végétale (végane ou végétalienne) ont déclaré s’être inscrites à l’étude Nutrinet en 2013. 58 d’entre elles ont répondu avoir vérifié ou fait rectifier la fameuse case « car je suis végétalien » avec succès.

Ces chiffres sont encourageants. Mais les prises de contact révèlent que plusieurs personnes se déclarent végétaliennes ou véganes de bonne foi tout en consommant des produits qui contiennent des ingrédients d’origine animale, parce qu’elles n’en soupçonnaient pas la présence. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui n’ont pas coché la case « car je suis végétalien » dans le questionnaire anthropométrique (section « Régime »).

Pourquoi est-il si urgent de s’inscrire ?

Le fond scientifique du PNNS 2015 est déjà en cours de préparation. Les données Nutrinet seront extraites fin 2013 pour que les comités scientifiques puissent justifier leurs conclusions :

1. sur l’existence des populations véganes ;

2. sur leur consommation réelle.

Pour le PNNS 2015, les véganes français doivent donc s’inscrire immédiatement et remplir de toute urgence trois questionnaires alimentaires.

Après inscription, l’étude dure 5 ans. Il est extrêmement important qu’un échantillon représentatif (au sens scientifique du terme) de 1000 véganes (au moins) soit atteint pour qu’une étude française puisse enfin servir aux associations du secteur et aux scientifiques français.

Que peuvent-ils faire de trois questionnaires alimentaires ?

Le comité « Nutrition humaine » de l’ANSES pourra attester de l’existence scientifique et mesurée des populations véganes et végétaliennes en France. L’alimentation des nutrinautes concernés donnera un point de départ pour formuler des recommandations appropriées et réalistes.

Il faudra bien entendu poursuivre l’étude afin d’obtenir des révisions du PNNS de la meilleure qualité possible.

Est-il éthique de participer à l’étude Nutrinet ?

Les véganes s’opposent à l’expérimentation animale. En participant à l’étude Nutrinet, les véganes ont l’occasion de prouver qu’ils vivent concrètement en accord avec leurs convictions.

Une alimentation végétale déséquilibrée ne nuira-t-elle pas à la cause ?

La Société végane n’a aucune raison scientifique de s’inquiéter des conclusions Nutrinet pour les alimentations végétales. Par ailleurs, les nutrinautes véganes et végétaliens qui s’alimentent mal obligeront les autorités à formuler des recommandations appropriées. La seule chose qui risque de causer du tort aux végétaliens et aux véganes, c’est de ne pas participer à Nutrinet.

En attendant un PNNS de qualité et pour équilibrer leur alimentation, les véganes et les végétaliens peuvent se renseigner en consultant des brochures fiables sur l’alimentation végétale :

1. Nutrition végétale ;

2. Compilation des meilleures pratiques des recommandations nationales pour les alimentations véganes.

N’oubliez pas de suivre les conseils de la communauté scientifique végane internationale en lisant Ce que tout végane doit savoir sur la vitamine B12. Assurez vos apports en vitamine B12.

Que faire si j’ai perdu mes identifiants ou que mon inscription ne fonctionne pas ?

Réinscrivez-vous immédiatement avec une nouvelle adresse e-mail et vérifiez que l’e-mail de confirmation (avec mot de passe et identifiant) n’est pas tombé dans vos spams.

De combien de temps dispose-t-on pour remplir les trois questionnaires alimentaires ?

À partir du tirage au sort des jours d’enquête, les questionnaires alimentaires doivent être remplis avant épuisement d’un délai de 21 jours. Les questionnaires alimentaires suivants (reçus 6 mois à 1 an plus tard) peuvent bénéficier d’un délai de 6 semaines.

Comment remplir les questionnaires alimentaires ?

Le plus sûr pour les véganes et les végétaliens est de déclarer chaque ingrédient individuellement. Il est vivement conseillé de solliciter les équipes Nutrinet au sujet de l’intégration des produits et des marques véganes dans les listes d’aliments. Des efforts ont été fournis dans ce sens, mais ils sont encore insuffisants. La participation active des véganes et des végétaliens permet de faire valoir des doléances polies.

Est-il nécessaire de donner son numéro de sécurité sociale ?

Non, c’est facultatif.

Est-il nécessaire de donner le nom de son médecin traitant ?

Non, c’est facultatif.

Je souhaite poser une question qui ne figure pas sur la FAQ. Comment puis-je vous contacter ?

Pour toute question complémentaire, n’hésitez pas à nous envoyer un e-mail : nutrinet@societevegane.fr.

NUTRINET : RAPPEL AUX VÉGANES

Nov 23, 2013   //   by constantin   //   News  //  No Comments

Seuls 18 véganes et végétaliens ont réellement été enregistrés par l’étude Nutrinet depuis février 2013.

Plusieurs milliers de personnes ont pourtant été contactées. Plus de 750 personnes s’étaient même engagées au cours des pique-niques, des fêtes ou lors des stands, sur Facebook et sur les forums. Il reste très peu de temps : inscrivez-vous dès à présent et remplissez les formulaires alimentaires : www.etude-nutrinet-sante.fr/.

Beaucoup de véganes semblent craindre que leur alimentation ne soit pas suffisamment exemplaire pour que Nutrinet renvoie des résultats favorables à la cause. Bien au contraire, c’est le manque de participation des véganes qui nuit à la cause.

Pourquoi est-ce si important ?

Votre participation à Nutrinet permettra enfin à l’Agence nationale de sécurité alimentaire (ANSES) de formuler des recommandations respectueuses, appropriées et protectrices. Cette institution a rassemblé le budget nécessaire pour exploiter les données Nutrinet, mais, sans la participation des véganes, les comités scientifiques n’ont pas de point de départ. Ils ne peuvent donc pas faire leur travail, qui consiste à évaluer l’alimentation réelle pour formuler des recommandations appropriées.

Ces travaux institutionnels serviront à produire un PNNS 2015 (Programme national nutrition santé – mangerbouger.fr) dont une section sera enfin destinée aux personnes qui font le choix d’une alimentation végétale. Cela donnera une référence aux professionnels de la santé qui les suivent, ainsi qu’aux diététiciens qui travaillent pour les collectivités : hôpitaux, écoles, maisons de retraite, prisons, services sociaux, etc.

Par ailleurs, l’efficacité de toutes les associations du secteur est limitée à cause du message officiel du PNNS actuel : « Le végétalisme : un régime nocif » (http://www.dietethics.eu/fr/nutrition/recommandations-nationales/france.php). L’ignorance des pouvoirs publics et de la communauté scientifique française est, pour partie, imputable au grave retard d’activité institutionnelle des véganes. Signer des pétitions ou manifester, c’est bien, mais participer à Nutrinet, c’est assurer un avenir au véganisme en France et dans toute la francophonie (200 à 300 millions de locuteurs dans le monde). Inscrivez-vous dès à présent pour remplir vos questionnaires alimentaires, car l’extraction des données sera opérée fin décembre 2013.

Inscrivez-vous : www.etude-nutrinet-sante.fr/

Bravo aux rares véganes et végétaliens qui ont respecté leur engagement ! Vous êtes des visionnaires. Merci par avance aux autres de tenir votre promesse : inscrivez-vous dès aujourd’hui. Remplissez vos formulaires alimentaires en priorité.

Afin de nous permettre d’approuver ou de contester les données Nutrinet, tous ceux qui se sont inscrits depuis février 2013 sont appelés à nous le faire savoir : https://docs.google.com/forms/d/1DCYqXGkDToEygq7hG9PRfmnCZf5J0xGr0Th66UR2pKo/viewform. Ceux qui refusent de participer sont invités à nous expliquer leurs raisons : nutrinet@societevegane.fr.

Attention ! Dans le questionnaire anthropométrique, pour être comptabilisé comme végane, il faut répondre « Oui » à la question « Actuellement, suivez-vous un régime alimentaire particulier ? », puis « car je suis végétalien… » à la question « Si oui, précisez ? ». Si vous ne l’avez pas fait, merci d’utiliser les formulaires de contact Nutrinet (dans votre espace personnel) afin de faire rectifier votre statut.

Atelier « Manger ensemble » avec Emmaüs

Nov 20, 2013   //   by constantin   //   News  //  No Comments

Mardi 19 novembre 2013, cinq véganes ont conduit un atelier « Manger ensemble » dans le centre Emmaüs parisien Louvel-Tessier.

Le programme « Manger ensemble » répond à plusieurs problématiques du centre, dont l’accessibilité à l’alimentation, parce que des personnes de cultures et de convictions très diverses se rassemblent au réfectoire : musulmans, hindous, bouddhistes, etc. Les personnes accueillies (avec leurs animaux) sont en priorité des personnes isolées, orientées par le 115 ou par les services de proximité (accueil de jour et maraudes d’intervention sociale). Les bénévoles ont valorisé le véganisme dans une démarche d’intérêt général avec, pour récompense, de vives émotions.

Programme de la journée :

  • Préparation du repas « Manger ensemble » entre bénévoles, résidents et personnel Emmaüs (voir recettes et compositions nutritionnelles) ;
  • Présentation et partage du repas « Manger ensemble » avec l’ensemble des résidents présents (échanges) ;
  • Projection d’un film.

La Société végane remercie tout particulièrement Adrien Delassus (animateur Emmaüs) pour son ouverture d’esprit, et Mira pour nous avoir proposé cette activité. Merci infiniment à Marge feels good (pâtissière de formation), Alexandra Barreau et Catherine Brunetti d’avoir régalé tout le monde avec humanité. L’accueil des résidents et leur investissement nous ont profondément émus.

Site officiel du programme international « Manger ensemble »

Paris Vegan Day

Sep 23, 2013   //   by constantin   //   News  //  No Comments

Cité de la mode © Thibaut Vankemmel / Les Barbus Bureau Créatif

 

Le salon Paris Vegan Day se tiendra à la cité de la mode le 12 octobre 2013 (de 10 h à 20 h). La Société végane remercie et félicite chaleureusement les organisateurs de cet événement international.

Le Paris Vegan Day sera l’occasion de découvrir la complémentarité des acteurs associatifs et professionnels. Les cours de cuisine végane seront beaucoup plus nombreux pour cette édition. L’intégralité du programme est disponible sur le site Internet dédié au Paris Vegan Day.

Activités prévues pour la Société végane :

  • Démonstration culinaire « Manger ensemble » prise en main par la chef Deborah Brown Pivain, que nous remercions tout particulièrement ;
  • Brochure de la Vegan Society nouvellement traduite de l’anglais sur les conséquences environnementales de l’exploitation animale ;
  • Documentation du programme éducatif « Manger ensemble » (deux affiches pédagogiques et deux documents de protection de la santé) ;
  • Stand d’information ;
  • Nutrinet : appel à participation des véganes pour aider les institutions à formuler un PNNS 2015 protecteur.

Curieux et véganes confirmés, venez nombreux !

Nutrinet : appel aux véganes

Juin 3, 2013   //   by constantin   //   News  //  2 Comments

Seuls cent nutrinautes sont véganes, contre un millier de végétariens !

L’absence des véganes dans les études nationales handicape la prise en compte de notre santé et la formulation de recommandations respectueuses sur lesquelles se fondent les professionnels de santé français. La francophonie en souffre elle aussi, et avec elle le monde végane tout entier. C’est maintenant que l’ANSES prépare le PNNS 2015 (Programme national nutrition santé).

Depuis deux ans, la Société végane française invite l’Association végétarienne de France et l’APSARES aux auditions que lui accorde l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Or l’institution a émis le souhait de poursuivre ses premiers efforts pour la protection de la santé des véganes en dégageant un budget pour exploiter les données recueillies sur Nutrinet.

La participation à l’étude Nutrinet permettra aux véganes d’être pris en compte, comme c’est déjà le cas pour les végétariens. Cliquez ici pour participer à l’étude Nutrinet.

Attention ! Dans le questionnaire anthropométrique, pour être comptabilisé comme végane, il faut répondre « Oui » à la question « Actuellement, suivez-vous un régime alimentaire particulier ? », puis « car je suis végétalien… » à la question « Si oui, précisez ? ».

Protéger la santé des véganes

Avr 16, 2013   //   by constantin   //   News  //  2 Comments

La Société végane remercie l’ANSES d’avoir commencé à protéger les véganes

En 2011, la Société végane s’est adressée au ministère de la Santé parce qu’en lieu et place de conseils adaptés, le Programme national nutrition santé (PNNS) publie une simple désapprobation :

« Le végétalisme : un régime nocif » (récapitulatif du PNNS en vigueur).

Les homologues britannique, américain, suédois, australien, etc. du PNNS français ont fait le choix responsable de prodiguer les conseils qui sont à même de protéger la santé des personnes qui font le choix d’une alimentation végétale :

« Vous pouvez obtenir tous les nutriments dont votre corps a besoin avec une planification bien menée et une bonne compréhension de ce qui constitue un régime végane sain et équilibré. » (Alimentation végane publiée par le service national de santé du Royaume-Uni)

« Grâce aux produits enrichis et aux suppléments qui contiennent de la vitamine B12 et de la vitamine D, il est parfaitement possible de planifier une alimentation végane pratique qui satisfait les besoins. » (Alimentation végane scolaire publiée par l’agence nationale pour l’alimentation de la Suède)

« […] moyennant des connaissances nutritionnelles suffisantes, il est possible de ne consommer que des produits végétaux sans souffrir de carences (sauf en vitamine B12, laquelle doit être absorbée par le biais d’aliments enrichis ou de compléments alimentaires). » (Avantages et désavantages d’une alimentation végétarienne pour la santé publiés par l’Office fédéral de la santé publique suisse)

« Ces variations végétariennes constituent des alimentations saines, mais elles reposent sur des aliments enrichis en certains nutriments. Ceci est plus particulièrement notable dans l’alimentation végane, pour laquelle les aliments enrichis fournissent la plupart du calcium et de la vitamine B12. Pour cette raison, les produits enrichis ou les suppléments doivent être sélectionnés de façon à assurer des apports adéquats en calcium et en vitamine B12. » (Recommandations nutritionnelles pour les Américains publiées par les ministères de l’Agriculture, de la Santé et des Services à la personne des États-Unis)

À condition de disposer de conseils appropriés, les alimentations véganes peuvent effectivement satisfaire tous les besoins nutritionnels et promettre une espérance de vie égale à la plus équilibrée des alimentations conventionnelles [1]. La première des conditions à remplir est d’assurer des apports en vitamine B12.

L’association encourage les autorités à remplir leur rôle protecteur, afin que le PNNS accompagne équitablement l’ensemble des citoyens. Dictés par leur liberté de conscience, leurs choix alimentaires leur permettent de vivre en bonne santé, pourvu que les autorités leur dispensent les conseils appropriés.

L’attitude désapprobatrice des pouvoirs publiques français a malheureusement détourné les végétaliens et les véganes des autorités et de la médecine conventionnelle tout à la fois. Seuls les charlatans ont profité de l’ignorance que l’association constate chaque jour. Cela explique également que la France représente à elle seule 30 % des cas de carence infantile en vitamine B12 recensés parmi les végétaliens et les véganes dans la presse médicale mondiale.

Jusqu’au communiqué de presse de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (14/03/2013), la France était, avec la Belgique francophone, au plus bas niveau de protection des populations qui font le choix d’une alimentation végétale dans le monde. La Société végane remercie donc l’ANSES d’avoir enfin commencé à protéger la santé des véganes enceintes ou allaitantes, ainsi que celle de leurs nourrissons :

« L’Agence rappelle que le lait maternel est l’aliment de référence adapté aux besoins du nourrisson, et qu’hors allaitement, seules les préparations pour nourrissons et préparations de suite (lait premier âge et deuxième âge), qu’elles soient formulées à partir de protéines animales ou végétales, permettent de couvrir les besoins du nourrisson. 

L’Agence rappelle, par ailleurs, l’importance de l’équilibre de l’alimentation maternelle au cours de la période de grossesse et d’allaitement. En effet, d’éventuels déficits d’apport en vitamines et minéraux se répercutent sur le nourrisson. Certains modes d’alimentation pouvant conduire à des déficits doivent faire l’objet de précautions ou d’un suivi spécifique. Une attention toute particulière doit être accordée aux femmes ayant une alimentation de type végétalien ou végane (ne consommant aucun produit d’origine animale), qui doivent recevoir une complémentation en vitamine B12 pendant la période de la grossesse et de l’allaitement. » (L’ANSES pointe les risques liés à l’alimentation des nourrissons avec des boissons autres que le lait maternel et substituts disponible en ligne sur le site de l’Agence)

La position de la Société végane est que tous les véganes doivent recevoir une complémentation en vitamine B12, quels que soient leur âge et leur sexe. C’est plus particulièrement important pour les enfants, qui sont plus fragiles, et pour les véganes enceintes ou allaitantes. Les adultes doivent également assurer des apports adéquats. Les doses adéquates sont détaillées dans Ce que tout végane doit savoir sur la vitamine B12.

Il n’y a aucun débat sur ce point au sein de la communauté scientifique végane internationale. N’écoutez pas les charlatans.

Constantin Imbs

Avril 2013

Note :

Key (T. J.), Fraser (G. E.), Thorogood (M.), Appleby (P. N.), Beral (V.), Reeves (G.), Burr (M. L.), Chang-Claude (J.), Frentzel-Beyme (R.), Kuzma (J. W.), Mann (J.), McPherson (K.), « Mortality in Vegetarians and Nonvegetarians: Detailed Findings from a Collaborative Analysis of 5 Prospective Studies », dans The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 70, n° 3, septembre 1999, p. 516S-524S. Voir le tableau comparatif n° 7. Article (en anglais) téléchargeable gratuitement à partir du site suivant : http://ajcn.nutrition.org/.

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